Le site touristique Bois rond expérience, situé à la limite de l’arrondissement La Baie, fait la valorisation du travail du bois. À travers plus de 5km de sentiers en forêt, touristes et curieux pourront observer l’évolution des différentes méthodes de travail du bois, de la colonisation à aujourd’hui.
« On offre deux parcours vraiment différents. L’un est sur l’histoire de la construction traditionnelle en bois. On fait la visite de divers bâtiments, de ceux construits selon les méthodes des premiers arrivants qui étaient très rudimentaires, à d’autres construits selon les méthodes des colons du siècle passé, soit en pièce sur pièce en bois massif, jusqu’aux dernières constructions modernes en bois ronds. Le deuxième parcours vise plutôt la découverte de l’habitat du castor, pionnier du travail du bois au pays, et de ses techniques de travail », explique le copropriétaire de l’entreprise, Marc Plourde.
Tous les circuits sont d’ailleurs d’une durée d’environ une demi-journée et sont sous forme de promenades en forêt.
Outre les parcours estivaux, le site offre également des excursions hivernales, dont l’une sur la coupe de bois traditionnelle avec les outils d’époque. Des tours guidés en skis ou en raquettes sont également accessibles sous réservation pour les touristes de l’extérieur.
L’offre de service du site attire d’ailleurs principalement les touristes étrangers, alors que 85% de la clientèle est en provenance d’Europe.
Ces derniers peuvent également profiter d’un service d’hébergement immersif alors que des chalets de style « prêt-à-camper » sont disponibles à la location.
Un but de préservation
Marc Plourde et sa conjointe Julie Fortin ont entamé ce projet touristique il y a maintenant 5 ans. L’initiative de créer un site touristique articulé autour du travail du bois a été principalement motivée par la passion et la débrouillardise.
« En fait, l’idée de se lancer là-dedans, ça remonte à il y a quelques années. On voulait préserver notre terre de 50 hectares et on se cherchait une idée concrète sur comment l’exploiter et surtout la conserver. En plus, moi j’ai toujours trippé sur le travail du bois, alors on a joint l’utile à l’agréable », explique Marc Plourde.