Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec effectuera une étude de caractérisation sonore pour déterminer s’il y a réellement un problème dans le secteur du lac Docteur, à Saint-Honoré.
Il y a quelques semaines, des citoyens résidant dans le secteur sont sortis publiquement pour dénoncer la pollution sonore apparemment causée par le Centre québécois de formation aéronautique (CQFA).
Étude à venir
Les résidents qui sont inquiets du bruit causé par les avions auront vraisemblablement les réponses à leurs questions, alors que le MTMD effectuera cette étude pour mieux cibler la problématique reliée aux vols d’avions dans le secteur.
L’étude permettra notamment d’évaluer le niveau du bruit des avions, et s’il est anormalement élevé, étant donné la proximité du CQFA.
La firme d’ingénierie WSP est chargée d’effectuer l’étude de caractérisation sonore pour un montant de plus de 56 000 $.
Le MTMD a indiqué qu’elle se déroulera à la fin de l’été ou au début de l’automne, ce qui correspond à la période de forte activité du trafic aérien. Le rapport final est attendu pour le début de l’année 2024.
Réaction du ministère
Une fois le rapport en main, des recommandations pourront être formulées pour la suite des choses.
« Il appartient aux membres du comité de gestion du climat sonore de l’aéroport de Chicoutimi/Saint-Honoré (le Ministère, la Ville de Saint-Honoré), les écoles de pilotage (CQFA, Exactair), Nav Canada, l’Association des pilotes de loisirs, Transports Canada, des représentants des résidents du lac Docteur et Air Médic de disposer des conclusions du rapport et de formuler des recommandations à Transports Canada », a indiqué le porte-parole du ministère des Transports, Louis-André Bertrand.
Rappelons que pour répondre à une obligation de Transports Canada, un comité de gestion du climat sonore de l’aéroport de Chicoutimi/Saint-Honoré a déjà été mis en place au cours du mois de janvier 2023.
Le Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) avait pour sa part déjà confirmé qu’il allait collaborer avec le ministère durant une possible étude et qu’en attendant, le centre suivra les directives qui sont émises, autant par Transports Canada que par NAV Canada.
