Centres d’action bénévole du Saguenay : Besoin criant de bénévoles

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Par Marie-Ève Lavallée
Centres d’action bénévole du Saguenay : Besoin criant de bénévoles
Noémie Hudon, agente de développement pour les Centres d’action bénévole de Saguenay, indique que la baisse drastique d’implication bénévole à des impacts directs sur les services offerts aux populations vulnérables. (Photo Trium Médias – Marie-Ève Lavallée)

Les Centres d’action bénévole de Saguenay (CAB) sont une fois de plus durement frappés par la cinquième vague de la COVID-19. La diminution drastique de bénévoles immobilise certains services affectant les populations les plus vulnérables.

« Avant, sur la plateforme web jebenevole.ca, nous avions une dizaine d’inscriptions par semaine. Mais pour les deux dernières semaines, il n’y a eu que trois inscriptions. Une baisse considérable », souligne Noémie Hudon, agente de développement en action bénévole pour les organismes des secteurs de La Baie, Chicoutimi et Jonquière.

Des bénévoles qui contribuent à offrir un support indispensable aux aînés, aux personnes seules ou encore à mobilité réduite.

« Les appels d’amitié qui servent à offrir une présence aux aînés et briser l’isolement sont encore touchés. Pour le secteur de La Baie, il y a présentement une dizaine de personnes sur la liste d’attente qui espèrent obtenir rapidement ce service. »

La situation actuelle augmente l’isolement et l’anxiété pour plusieurs.

Impacts chez les employés

Les répercussions se font même sentir du côté des membres du personnel de certains centres.

« À Chicoutimi, nous avons un service d’épicerie aidant principalement les aînés. Il nous manque une dizaine de bénévoles pour être en mesure de répondre à la demande. Dernièrement, c’est un de nos employés qui a dû quitter ses tâches habituelles pour faire une dizaine d’épiceries et les livrer. »

Sécurité et plaisir

Malgré le contexte d’incertitude liée à Omicron, la mission des centres d’action bénévole perdure, mais exige plusieurs efforts d’adaptation.

« Les restrictions touchant les aînés lors de la première vague nous ont fait perdre un noyau solide de bénévoles. Par peur, certaines personnes ont simplement cessé de s’impliquer. Pourtant, nous avons le matériel nécessaire pour assurer la sécurité de nos bénévoles, » rappelle Noémie Hudon.

De plus, une formule virtuelle permet d’aider à distance, ce qui augmente la sûreté de l’échange de service.

L’agente de développement souligne que l’expérience de bénévolat rime presque toujours avec plaisir. D’ailleurs, les centres d’action bénévole se font le devoir de personnaliser l’expérience aux couleurs uniques de chaque individu.

Pour plus de détails, il est possible de contacter directement un CAB de son secteur ou de se rendre sur la plateforme web jebenevole.ca

 

 

 

 

 

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