Alain Labrie s’est expatrié aux quatre coins du monde pour vivre son rêve de musicien et d’artiste de cirque. C’est lors d’une année passée au Japon pour le compte du Cirque du Soleil que ce dernier a eu l’idée de ramener une touche de leur cuisine au Québec.
« L’idée d’ouvrir mon restaurant c’était vraiment de joindre deux de mes grandes passions, la nourriture et le Japon. Ça fait depuis mon passage là-bas en 2011 que j’ai l’idée d’ouvrir mon restaurant », mentionne le sympathique entrepreneur.
Le restaurant Ramen Kita offre une spécialité de ramen cuisinée à la japonaise. Un projet qu’Alain Labrie mijote et prépare depuis plus de quatre ans.
Ce dernier tient à offrir une expérience aux clients qui dépassent le simple aspect culinaire.
« Je veux que les gens vivent une expérience, qu’ils se sentent comme à Tokyo en mangeant un vrai ramen comme là-bas. Tout ça avec une décoration et une ambiance qui rappelle le Japon. »
Le restaurateur a d’ailleurs régulièrement consulté ses amis japonais pour s’assurer d’atteindre la recette la plus authentique possible. L’initiative de créer un restaurant de spécialité à Saguenay n’est pas anodine, Alain Labrie voulait offrir quelque chose de nouveau et d’unique.
« Il y a plusieurs raisons qui m’ont poussé à revenir ici. D’abord, je suis originaire d’ici, d’Arvida et j’ai toujours gardé un attachement à ma région. L’amour m’a également ramené à la maison, un amour de jeunesse que je retrouve après plusieurs années et après avoir fait le tour du monde. Et je trouve que le Saguenay s’ouvre de plus en plus sur le monde avec des restaurants qui diffèrent comme Temaki, Dar Salma ou encore Bengale. L’opportunité était bien choisie. »
Forte influence du Japon
L’entrepreneur n’a que de bons mots pour son pays formateur. Les recettes et les techniques de préparation de ramens offertes au Ramen Kita ont toutes été inspirées de son séjour au pays du soleil levant.
« Mes 18 mois passés au Japon m’ont vraiment marqué. Ça fait 12 ans que je suis parti du Japon, ça fait 12 ans que j’en parle à tous les jours. C’est pas compliqué, c’est presque parfait comme pays. Le civisme, la propreté, la qualité de vie, je pense qu’il y a beaucoup de sociétés qui devraient s’en inspirer », souligne-t-il.
« Mes amis là-bas capotent que j’ouvre un restaurant de ramens, ils veulent tous venir voir et gouter à ça. »
Parcours inspirant
Le parcours d’Alain Labrie est particulièrement inspirant. Après avoir été le colocataire d’Éric Lapointe et avoir roulé sa bosse un peu partout au pays, le chanteur a été nommé Ambassadeur d’Arvida grâce à son travail avec le Cirque du Soleil.
« Je me suis promené en masse, j’ai roulé ma bosse avant de joindre le Cirque. Je dis souvent que j’ai tout le temps été sur le bord de réussir en musique. La vie au Cirque c’est génial, mais ce n’est pas toujours facile. En 15 ans, j’ai vécu partout dans le monde, Vancouver, l’Australie, la Russie, le Japon, en Amérique du Sud, name it. »
Après avoir réalisé l’un de ses rêves, soit de vivre de sa musique, Alain Labrie entame son nouveau projet avec la même recette qui lui a permis de faire carrière.
« C’est important de persister dans la vie. C’est sûr que j’ai une liste de remerciements à n’en plus finir, mais la base, c’est de croire en soi-même et de foncer, c’est comme ça que j’ai avancé dans vie. »
