Émilise Lessard-Therrien tente le tout pour le tout : si elle obtient le poste de co-porte-parole de Québec Solidaire en novembre prochain, elle placera l’économie, la protection du territoire et la souveraineté au cœur de son action politique. Ce sont d’ailleurs ces thèmes qui sont ressortis lors de sa tournée au Saguenay-Lac-Saint-Jean, du 19 au 21 septembre dernier.
« Plusieurs choses motivent cette tournée. C’est de venir rencontrer les membres, de venir partager ma vision du poste de co-porte-parole, mais aussi d’entendre ce que les membres ont à dire. Autant pour le parti de Québec Solidaire, mais aussi pour leur région à eux. C’est extrêmement enrichissant pour moi de me déplacer comme ça, et ça vient vraiment valider la démarche que j’ai entreprise pour QS », exprime l’ancienne députée dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue.
Celle-ci articule sa campagne autour de plusieurs volets, qui sont importants pour elle et qui préoccupent les organismes et partisans de Québec Solidaire dans la région.
« Les questions d’autodétermination, de décentralisation, entre autres. Je suis une très grande régionaliste, donc c’est certain que tout ce qui parle de notre économie, de nos souverainetés locales, de renforcer notre pouvoir local, ce sont des choses qui reviennent beaucoup. »
Elle aimerait seulement que QS soit plus proactif sur ces sujets. Elle croit que les citoyens pourraient s’y reconnaitre davantage, tout en ne laissant pas tomber les valeurs profondes du parti, comme les inégalités sociales.
Vent de jeunesse et créativité
Au cours de sa tournée, Émilise Lessard-Therrien s’est enivré de plusieurs discussions et rencontres inspirantes, notamment par sa visite au Saint-Crème à Alma, en passant par le Café l’Accès, puis les discussions avec les membres de l’initiative citoyenne Le Grand Dialogue et du mouvement Mères au front.
Les projets réalisés par les jeunes et la créativité mise de l’avant au Saguenay-Lac-Saint-Jean sont d’autres aspects qu’elle affectionne particulièrement.
« Dans cette économie, j’entends aussi le génie créatif, l’inventivité que nos gens en région sont capables d’avoir pour maintenir des services de proximité. Non seulement ça, mais les services sont aussi des lieux de rencontres, ça peut être des restaurants, des cafés. D’ailleurs, la crèmerie le Saint-Crème en est un très bon exemple! Des projets comme ça, c’est tellement porteur pour des communautés, pour nos villages, et il faut arriver à ce que cette inventivité-là se déploie sur le territoire », poursuit-elle.
