La popularité du Centre d’histoire Arvida ne cesse de s’accroitre depuis sa création il y a quelques années. Après avoir atteint une croissance d’achalandage de 400% l’été dernier avec 4 000 visiteurs, la direction s’attend encore à doubler son nombre de visiteurs cet été.
« C’est exponentiel ! Le nombre de visiteurs augmente d’année en année, j’ai vraiment hâte de voir la statistique à la fin de l’été, mais on s’attend à au moins doubler notre nombre de visiteurs par rapport à l’an passé », mentionne Marianne Salesse-Côté, directrice par intérim du Centre d’interprétation d’Arvida.
Le Centre, dont la mission est de mettre en valeur l’héritage de la ville d’Arvida, attire des touristes de tous les horizons.
« Notre clientèle est assez internationale, on a des touristes qui viennent d’un peu partout sur la planète. Notre clientèle est d’ailleurs constituée à 75% de touristes de l’extérieur de la région. »
Services offerts
Le Centre d’histoire d’Arvida offre un large éventail d’activités. L’exposition permanente expliquant la genèse d’Arvida et le parcours numérique concernant le bâtiment patrimonial de l’Église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus sont d’ailleurs accessibles près de l’accueil.
Un nouveau parcours numérique sur Saint-Jean-Vianney relatant l’histoire du village et sa tragédie est disponible de manière virtuelle sur les téléphones intelligents. Il y aura également le lancement des parcours numériques d’Arvida vers la mi-juillet.
En nouveauté cette année, on propose des visites guidées théâtrales tous les samedis à 13h du 8 juillet au 19 août 2023, en plus des visites guidées conventionnelles des quartiers patrimoniaux.
« Ce qui est plaisant c’est que nos activités s’adressent à tous les âges. Il faut un minimum de compréhension historique, mais les jeunes comme les moins jeunes peuvent découvrir des faits intéressants sur Arvida tout en s’amusant. »
Cohabiter pour survivre
Le Centre d’histoire d’Arvida utilise un principe novateur pour se loger. Ce dernier cohabite avec l’Église patrimoniale de Sainte-Thérèse. Cette relation gagnant-gagnant permet la survie des deux institutions en plus d’être une union logique, historiquement parlant.
« On présente une exposition qui a lieu dans une église patrimoniale qui est encore vivante, où il y a encore des célébrations. Nos bureaux sont dans la sacristie, on vit ensemble. On a un calendrier commun qui nous permet de prévoir à l’avance les évènements pour l’un ou l’autre des organisations », mentionne la directrice par intérim.
La cohabitation se déroule si bien, qu’un projet de musée commence à se discuter.