Avec le dépassement des cibles pour la plupart de ses objectifs en 2022, l’organisme régional de promotion des exportations (ORPEX) basé à Alma Serdex International confirme l’importance de son rôle d’accompagnateur auprès des entreprises souhaitant faire une percée à l’étranger.
L’an dernier, Serdex International est intervenue à 122 reprises auprès de 80 PME du Saguenay-Lac-Saint-Jean par le biais de son service-conseil.
« Les gens nous appellent pour éteindre des feux », résume Nadine Brassard, directrice générale de Serdex International.
Et des feux, il s’en déclare fréquemment alors que la conquête des marchés internationaux peut s’avérer complexe, particulièrement pour les jeunes entreprises qui n’ont pas ou peu d’expérience en la matière.
Dans le cas de Mercier Industries, un fabricant d’outils situé à Jonquière, l’aide de Serdex International s’est traduite par de précieux conseils en ce qui concerne le passage des douanes.
« Avec toutes les procédures qu’il y a aux douanes, ça devient rapidement chaotique. Donc, le fait d’avoir Serdex pour nous guider là-dedans, pour nous, ça a fait une grande différence », explique Sarah Mercier, directrice générale de Mercier Industries.
De A à Z
En 2022, ce sont 27 entreprises qui ont reçu un « accompagnement soutenu » de la part de Serdex International dans le développement de nouveaux marchés. Parmi elles figure le manufacturier de Saguenay RÉMAC, épaulé dans la quasi-totalité des facettes de la commercialisation de ses tours de télécommunication en aluminium.
« Ils nous ont fait une étude de marché, et en plus, ils nous ont trouvé des partenaires financiers pour payer une grosse partie de l’étude! Ils nous ont monté un projet de relocalisation pour qu’on puisse travailler dans de meilleurs locaux. Ensuite, ils nous ont fait un plan de soutien à la commercialisation et à l’exportation et nous ont donné un gros coup de main pour la réalisation de notre site web! », énumère le président de RÉMAC, André Poulin.
Une présence rassurante
Serdex International permet d’éviter les faux pas commerciaux, auxquels sont notamment en proie les entreprises œuvrant dans des domaines quelque peu atypiques, comme Ribozome, une entreprise de Saint-Nazaire spécialisée dans les protéines à base d’insectes.
« Quand on arrive avec quelque chose de légèrement nouveau comme moi, c’est sécurisant de pouvoir parler avec gens qui connaissent le monde des études de marché et qui peuvent nous fournir des données qui nous permettent de voir où on s’en va », fait valoir le propriétaire de Ribozome, Dany Fortin.