Pâtisserie  Vite des péchés :Stéphanie Hariot désire passer le flambeau

André Deschênes collaboration CKAJ 92,5
Pâtisserie  Vite des péchés :Stéphanie Hariot désire passer le flambeau
La propriétaire Stéphanie Hariot se donne le temps de vendre, au plus tard novembre 2024, moment qui marquera la fin de son bail dans son édifice de la rue St-Dominique. (Photo André Deschênes – CKAJ 92,5)

La propriétaire de la pâtisserie jonquiéroise « Vite des péchés », Stéphanie Hariot, met son commerce en vente, avec l’objectif de s’en départir d’ici la fin de son bail en novembre 2024. Fatiguée, elle souhaite passer le flambeau.

La dame tenait à préciser que le commerce ne fermait pas ses portes. « La machine à rumeurs s’est emballée à la suite d’un titre erroné paru mardi dernier. Je demeure bien en poste jusqu’en novembre 2024, à moins qu’un ou des acheteurs se pointent. Mes heures d’affaires, du mardi au dimanche, demeurent les mêmes », a-t-elle précisé.

Mais alors, pourquoi vendre? « J’ai près de 25 ans de métier, et je travaille souvent près de 90 heures par semaine. C’est beaucoup de travail pour une unique propriétaire. Et puis, il y a les frais d’opérations des cartes de crédit Visa / Mastercard qui ont plus que triplé. »

Cette dernière croit que son commerce de la rue Saint-Dominique pourrait convenir pour un couple. « Mais pour une femme toute seule comme moi, qui approche les 50 ans, j’ai le goût de céder mon joyau. D’essayer quelque chose de nouveau. »

Aucun lien

Stéphanie Hariot précise aussi que l’amende reçue pendant la pandémie, pour avoir ouvert sa salle à manger, n’a aucun lien avec sa décision.  Elle désire vraiment passer à autre chose. Elle se donne toutefois le temps de le faire de la bonne manière.

Elle ne se voit pas non plus continuer comme pâtissière sous les ordres de quelqu’un d’autre. Surtout après avoir été sa propre patronne pendant tant d’années.

« J’aimerais écrire, j’ai beaucoup de choses à dire sur mon expérience de vie. Comme faire le parallèle entre ce que je vois ici et ce que j’ai connu en France, partager mes connaissances avec les autres. Je ne parle pas d’écrire mes mémoires par contre, je ne suis pas assez importante pour ça! »

Et comment voit-elle la suite des choses pour sa pâtisserie? « C’est un bijou. Il y a moyen de lui insuffler un nouvel élan de changement. La clientèle est fidèle. Certains se déplacent même pour venir chercher leur spécialité, comme dans n’importe quelle autre pâtisserie », conclut-elle.

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