La Ville de Saguenay veut en faire plus en matière de santé mentale, de dépendance et d’itinérance. Elle a présenté son plan d’action 2023 pour encadrer ces problématiques.
« C’est quand même une belle fierté aujourd’hui d’annoncer ce beau programme. Ce que vous voyez, c’est un travail qui est coordonné depuis maintenant plus de deux ans. C’est probablement une des premières de bien des annonces pour montrer jusqu’à quel point nos organisations, tant communautaires que publiques, travaillent ensemble pour devenir un filet pour la société », a mentionné la mairesse de Saguenay, Julie Dufour, en conférence de presse.
Elle a ajouté que « quand ça ne va pas bien mentalement, quand on vit des gros événements et qu’on a besoin d’aide, et bien c’est un peu ce que l’on veut mettre en place en étant un peu plus bienveillant les uns pour les autres. »
Ce nouveau plan d’action de 1,2 M$ vise à déployer diverses ressources pour connaître les différentes préoccupations de la population, dans des endroits publics. Les partenaires travailleront désormais main dans la main pour intervenir auprès des personnes en difficulté et selon leurs besoins.
Cette initiative comprend la mise sur pied de l’équipe UNIS, qui rassemble le Service de Police de Saguenay (SPS) et le CIUSSS en matière d’Intervention sociale. Également, le déploiement du projet sociocommunautaire de mai à août, pour une 11e année consécutive.
Équipe UNIS
Le capitaine au soutien opérationnel du SPS, Dominic Simard, a d’ailleurs tenu à expliquer les avantages que va procurer la nouvelle équipe d’intervention UNIS.
« Concernant l’impact de l’équipe UNIS, on a des prises en charge d’environ une vingtaine d’appels par semaine, déjà, au niveau de la santé mentale. Également, une vingtaine d’appels avec l’intervention policière. Donc, une meilleure prise en charge pour le citoyen, et de meilleures interventions en lien aussi avec les services de santé, soit le CIUSSS », a-t-il émis.
Changement de mentalité
D’un autre côté, Julie Dufour espère, par ce plan d’action, changer la mentalité des gens qui se retrouvent face à des personnes en situation d’itinérance au Centre-Ville de Chicoutimi.
« De toujours marteler une image de, c’est dangereux, il y a un itinérant, ce n’est pas ça le comportement ou la façon de penser à adopter. D’abord, il s’agit d’une situation, il s’agit de quelqu’un qui a une problématique. Il faut seulement être bienveillant. Est-ce que j’ai espoir que l’on augmente le sentiment de sécurité, oui, tout à fait ! », conclut-elle.