NOTE DE VOYAGE

Chronique par Mark Dickey
NOTE DE VOYAGE

Chronique

J’ai passé les trois dernières semaines à l’extérieur de la maison. De Virginia Beach en passant par Albany, puis petit retour de 36 heures à la maison pour repartir vers Cleveland, la Pennsylvanie et l’état de New York. J’en ai vu des choses et j’aimerais en partager quelques-unes avec vous !

Hôtel autonome

En direction de Virginia Beach, je devais louer une chambre, trop loin pour faire la route d’une seule traite ! Je regarde les prix et manque m’évanouir à quatre reprises. 400 $ pour une chambre 3 étoiles, et oui, nous sommes rendus là.

Je trouve finalement un hôtel à 170 $ qui me semble correct et dont les évaluations sont bonnes. On mentionne toutefois qu’il n’y a pas de déjeuners, pas de service et que l’entrée se fait de façon autonome. Personnellement, je m’en fous, je veux juste y passer la nuit et quitter tôt le matin. Je réserve !

La journée de l’arrivée dès midi, on m’envoie un texto avec le code pour entrer dans l’hôtel et dans ma chambre, avec un numéro de téléphone en cas d’urgence. Plus tard dans la soirée, j’arrive et tout fonctionne parfaitement. La chambre est immense et très propre. Je constate que bien que les services soient réduits, on y fait tout de même le ménage.

Avec la pénurie de main-d’œuvre qui frappe notre région, est-ce un concept qui est exportable ? Pour des gens comme moi, qui n’ont pas besoin de service, c’est juste parfait.

Chicago et l’itinérance

Je regardais les nouvelles. Un quartier de Chicago a décidé de donner un coup de barre assez spécial au monde de l’itinérance. Les dépanneurs 7 Eleven et les pharmacies Walgreens ont créé des listes de lecture assez limitées (playlist comme on dit), avec de la musique classique assez sombre pour faire fuir les flâneurs. Évidemment, la coalition des droits des sans-abris de Chicago dénonce cette façon de faire qui fonctionne… à moitié. Est-ce que certains commerçants de la région peuvent s’inspirer de cette façon de faire pour faire fuir les flâneurs ?

Le retour d’une chaine ?

En août 1988, j’avais 13 ans et je faisais la file sur le boulevard Harvey de Jonquière pour entrer chez…. Dunkin Donuts. 35 ans plus tard, la chaîne a complètement disparu du Québec, voire du Canada ! Des campagnes de publicité douteuses et la nette domination de Tim Horton ont eu raison du géant du Massachusetts.

De l’autre côté de la frontière, les Dunkin poussent partout. Impossible de ne pas en croiser un. Un matin, j’ai une rage de beignes « fourrés » à la vanille, pas à la « simonac » de costarde, que je déteste ! Je me rends au resto et la préposée me fait la jasette. « Ah, vous venez du Canada, monsieur n’est-ce pas ? », me dit-elle en ajoutant que plein de gens du pays passent dans ce Dunkin pour mentionner combien ils s’ennuient.

Est-ce qu’on pourrait assister à un « comeback » ? N’oubliez pas que IKEA s’est déjà planté à Québec avant de faire un retour spectaculaire. Un petit conseil en terminant. Si comme moi, vous êtes fan de beignes « fourrés » à la vanille, ceux de la boulangerie Lesage d’Alma sont excellents !

Partager cet article